Emploi : légère hausse du chômage au troisième trimestre

16 Nov. 2023

La tendance en matière de chômage en France (hors Mayotte) est quasiment stable. Au troisième trimestre, le nombre de chômeurs de la catégorie A, c’est-à-dire ceux sans activité, a augmenté de 0,6 %, soit 17 400 personnes supplémentaires. Selon les données publiées par le ministère du Travail, le total atteint 3,028 millions.

Si l’on inclut les demandeurs d’emploi ayant une activité réduite (catégories B et C de Pôle emploi), le nombre total de demandeurs d’emploi a légèrement augmenté de 0,2 % par rapport au trimestre précédent au troisième trimestre. Cela équivaut à une augmentation de 8,800 inscriptions supplémentaires, portant le total à 5,352 millions, selon la direction des statistiques du ministère du Travail (Dares). À noter qu’au deuxième trimestre, le nombre de chômeurs de catégorie A avait légèrement diminué de 0,2 %.

 

En baisse sur une période d’un an

Au cours de la période d’un an, le taux de chômage a continué de diminuer au troisième trimestre, avec une baisse de 120 000 demandeurs d’emploi, ce qui représente une réduction de 3,8 % par rapport à l’été 2022. Cependant, les tendances varient en fonction des tranches d’âge sur la même période. Le nombre de demandeurs d’emploi âgés de moins de 25 ans a augmenté de 3,1 %, tandis qu’il a diminué de 4 % parmi les 25-49 ans et de 6,4 % parmi les 50 ans et plus.

En comparaison avec le trimestre précédent, le nombre de chômeurs de catégorie B, qui ont exercé une activité réduite de 78 heures maximum par mois, a connu une hausse notable de 3,1 %, avec 24 900 personnes supplémentaires se trouvant dans cette situation. Cependant, le nombre de chômeurs de catégorie C, qui ont exercé une activité réduite de plus de 78 heures par mois, a diminué de 3,3 %.

 

Évolution à la hausse des ruptures conventionnelles

Selon le ministère, les nouvelles inscriptions à Pôle emploi ont connu une augmentation de 0,7 %. Cette hausse s’est accompagnée d’une diminution notable des licenciements et des premières inscriptions. En revanche, les fins de mission d’intérim, les retours à l’emploi après une période d’inactivité et les ruptures conventionnelles ont augmenté.

De plus, les sorties de Pôle emploi ont enregistré une baisse significative de 4,4 %. Cette baisse est principalement due à la réduction des défauts d’actualisation et des arrêts de recherche. Elle englobe également les radiations de Pôle emploi et les départs du marché du travail.

Par région, les demandeurs d’emploi en catégorie A ont augmenté de 1,6 % en Auvergne-Rhône-Alpes, 1,4 % en Nouvelle-Aquitaine et 1,1 % dans le Grand-Est. En revanche, ils ont diminué de 0,9 % dans les départements d’outre-mer (hors Mayotte) et de 0,7 % en Corse, avec une stabilité en Île-de-France.


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